Marie Josée "Au delà de son apparence arrogance, Zelko a un très grand cœur et n'a aucune idée de ce qu'il m'a enseigné"

Voici un article de la merveilleuse Marie Josée sur son blog "En amour avec la vie":
« Mais Madame, l’amour de la vie comme vous le prêchez et la télé-réalité, n’est-ce pas contradictoire? Ne trouvez-vous pas que ça clash? » m’a lancé un journaliste au cours des interviews accordées depuis mon retour.

« Mais Monsieur, les gens qui participent à une télé-réalité ainsi que tous les téléspectateurs, sont-ils si différents de nous, de vous? Comme tout être humain, ne sont-ils pas en quête de bonheur? »

Je crois que nous cherchons tous à être heureux. Voilà ce que j’avais en commun avec les 17 autres candidats de Secret Story 5.

Trop facile de mettre au banc des accusés les participants des télé-réalité! M’arrêter à ces jugements m’aurait privée d’une des plus grandes expériences de ma vie. Car vivre une semaine avec des inconnus, sans ordinateur, sans téléphone, sans télévision, dépossédé de notre intimité, représente un défi de taille. S’accommoder de deux toilettes et de trois lavabos pour 18 habitants, partager une douche commune, trouver le sommeil dans un dortoir bruyant, ne pas avoir suffisamment d’espace pour défaire sa valise, vivre dans un minimum d’hygiène, tel est le genre de choses auxquelles je fus soumise.

La vie communautaire ne m’effraie pas. Mais sortir de mon confort me déstabilise. Et j’entends par confort « le cadre de vie dans lequel j’évolue ». Jamais ma routine et mon train-train quotidien ne m’ont autant manqué! L’oisiveté à n’en plus finir caractérise bien la vie dans la Maison des Secrets. Ne rien faire pour se dévouer au jeu… Ne pas avoir de buts ou d’objectifs sinon que de préparer le repas et faire la vaisselle. Les minutes m’ont paru des heures, les heures m’ont paru des jours, comme le temps était long! J’ai passé les deux premières journées à combattre mon besoin irrépressible de travailler, d’accomplir, de « faire ».

De plus, j’ai vite pris conscience qu’il me fallait suivre le rythme du groupe dont la moyenne d’âge est de 23 ans. Alors, j’ai fait la fête avec eux jusqu’aux petites heures du matin, me couchant vers 4h00 am pour ne me lever que vers midi. « Quelle perte de temps! Qu’est-ce qui m’a pris d’accepter l’invitation de la production? » ai-je souvent pensé. De fait, ces jeunes m’ont fait réaliser qu’en devenant adulte, on prend la vie parfois trop au sérieux. Sous le poids des obligations et des responsabilités, on oublie de rire, de se détendre, de s’amuser. Leur insouciance fut une véritable Fontaine de Jouvence pour moi!

Sans nos repères habituels, un phénomène étrange se produit : nous avons besoin de trouver notre force dans le « groupe ». L’autre devient notre seul point d’ancrage. Des discussions naissent, des conversations s’enchainent et les complicités prennent leur envol. Ainsi me suis-je retrouvée à parler longuement avec Zelko le premier jour. Le plus farouche des deux jumeaux nous avait tous laissé une mauvaise impression dès le premier soir.

Mais… ne jamais se fier aux apparences! Zelko s’est révélé être mon coup de cœur. Un jeune homme déterminé, qui croit que le bonheur n’est qu’une question de perception. « Avant de pleurer pour quoi que ce soit, dis-toi : est-ce que ce qui m’arrive est pire que ce que vit un clochard? Si oui, là tu peux pleurer, sinon relève-toi et continue. », m’a-t-il expliqué. Un véritable guerrier!

Zelko possède une confiance en lui qui dérange. « Je suis grand, c’est moi le plus fort! » clamait-il à longueur de journée. Son étonnante estime de lui-même déroute…

Pourtant, il fut le premier à consoler Marie, à réconforter Morgane. Zelko n’est pas bien quand les autres souffrent. Mais va-t-il se complaire dans leur malheur? « Pourquoi tu t’occupes de ce que les autres pensent? C’est pas important ce qu’ils disent! » Je pourrais traduire : « C’est l’heure d’assumer ton pouvoir, tu es beaucoup plus forte que ce que tu crois! »

Zelko, tu n’as aucune idée de ce que tu m’as enseigné! Au lieu de me river à ton apparente arrogance, j’ai appris à te connaître et j’ai découvert un jeune homme au cœur d’or. Est-ce si étonnant que je t’ai dédié ces mots de Marianne Williamson , cités par Nelson Mandela ? Ce texte te ressemble plus que tu ne le crois. J’ai toujours tes lunettes :-) . Que la Vie veille sur toi!

Citation :

« Notre peur la plus profonde n’est pas d’être inapte. Notre peur la plus profonde est d’avoir un pouvoir extrêmement puissant. C’est notre propre lumière et non notre noirceur qui nous effraie le plus. Nous déprécier ne servira jamais le monde et ce n’est pas une attitude éclairée de se faire plus petit que l’nous sommes en espérant rassurer les gens qui nous entourent. Nous sommes tous conçus pour briller comme les enfants. Cette gloire n’est pas dans quelques-uns, elle est en chacun de nous. Et si nous laissons notre lumière briller, nous donnons inconsciemment aux autres la permission que leur lumière brille. Si nous sommes libérés de notre propre peur, notre présence suffit alors à libérer les autres. »