Vous
avez une tendance légère ou prononcée à l'infidélité ? Réjouissez-vous :
une étude récente va peut-être vous trouver des circonstances
atténuantes... Car des scientifiques ont découvert un gène qui augmente
les risques d'infidélité ! En effet, une équipe de chercheurs américains a mis le doigt sur le
grand responsable de l'infidélité en cherchant du côté du patrimoine
génétique des humains. Lors d'une étude sur 180 personnes, les
scientifiques ont constaté que les porteurs du gène appelé DRD4 étaient
deux fois plus susceptibles d'être infidèles et comptaient également
plus d'aventures sans lendemain.
Visiblement, ce gène DRD4 influerait sur les niveaux de dopamine du
cerveau. Ainsi, l'état des hommes et femmes possèdant ce gène vivant
alors une aventure extra-conjugale serait comparable à celui d'un
alcoolique buvant un verre...
Le chercheur
Justin Garcia explique :
«
Nous avons constaté que les personnes ayant une certaine variante du
gène DRD4 étaient plus susceptibles d'avoir des histoires purement
sexuelles, y compris les coups d'un soir et les actes d'infidélité. La
motivation semble découler d'un système de plaisir et de récompense où
la libération de dopamine entre en jeu. »
Ainsi, c'est visiblement le même fonctionnement que pour une beuverie
ou un shoot d'héroïne : en cas de rapports sexuels hors relation, les
risques sont élevés, les récompenses substantielles et la motivation
variable, ce qui provoque un rush de la dopamine.
Selon le chercheur, ces résultats suggèrent qu'il est possible que
l'infidèle se sente attaché à son/sa partenaire mais qu'il ressente
encore le besoin d'aller voir ailleurs. Un peu comme un alcoolique qui
sait qu'il doit arrêter de boire mais qui ne peut pas résister à la
première bière... et à celles qui suivent.
Selon les résultats de l'étude, un humain sur quatre serait porteur du
gène, donc prédisposé à l'infidélité par nature. Une bonne excuse pour
ceux qui ne savent pas justifier leurs écarts ?