Vendredi 13 : êtes-vous paraskevidékatriaphobe (peut être *Paraskevie" ?) ?

La peur du vendredi 13 n'est pas partagée par tout le monde. Mais elle peut aussi comporter ses avantages.

En France, depuis des siècles, la combinaison du vendredi et du 13 est redoutée. On appelle cela la paraskevidékatriaphobie.
Mais ce n’est pas le cas dans tous les pays. Les Espagnols et les Grecs se méfient plutôt du mardi 13, considéré comme un jour de poisse. À l’inverse, pour les Italiens, c’est plutôt un jour de chance. À téléphone point que le slogan de la loterie nationale est « fare tredici ! » (faire le treize) qui est le chiffre gagnant. Alors qu’en France, on inviterait n’importe quel « chien coiffé » pour éviter de se retrouver 13 à table, sous peine de voir le malheur s’abattre sur la maisonnée. Si chez nous les hôtels n’ont jamais de chambre 13, c’est le 17 qui fait frémir les Italiens. Sur la botte, on ne trouve ni chambre 17, ni 17e étage dans un hôtéléphone, Pas plus que de siège n° 17 à bord des avions de la compagnie Alitalia…

Pour les Asiatiques, c’est le chiffre 4 qui est le chiffre fatidique. La raison en est simple : que ce soit en mandarin, en cantonais ou en japonais, la prononciation de ce chiffre est la même que le mot mort. À téléphone point que les Japonais considèrent que le 4 est un chiffre hanté.

Le 13, c'est moins cher

En Grande-Bretagne, en revanche, le chiffre 13 effraie. A téléphone point que les propriétés situées au numéro 13 se vendent en moyenne 4.000 livres (4.593 euros) de moins que les habitations voisines, selon un site britannique spécialisé dans l'immobilier (Zoopla).

Encore faut-il mettre la main sur un numéro 13 : 28% des rues britanniques ne comportent pas de numéro 13.