Disparue de Pornic: Le suspect aurait avoué avoir jeté le corps de Laëtitia dans la Loire

Les recherches pour retrouver Laëtitia, 18 ans, disparue depuis mardi soir à La Bernerie-en-Retz (Loire-Atlantique) se poursuivent ce vendredi. Selon RTL, le principal suspect dans cette affaire, dont la garde à vue a été prolongée de 24h, aurait avoué avoir percuté involontairement la jeune fille en scooter avec sa voiture, ce qui aurait provoqué sa mort. L'homme, «peu bavard», aurait confié avoir ensuite jeté le corps sans vie dans la Loire. Une version jugée peu crédible par les enquêteurs, selon la radio.

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D'importantes recherches sont malgré tout en cours sur la rive sud de la Loire, d'après Ouest-France. Selon nos informations, elles se sont d'abord déroulées ce vendredi matin sur le pont de Saint-Nazaire, pour corroborer des éléments découverts lors des expertises. Et le périmètre des recherches devrait être élargi dans l'après-midi. Par ailleurs, selon Europe 1, une deuxième personne aurait été placée en garde à vue dans cette affaire. RTL indique pour sa part que la soeur et la grand-mère du suspect numéro 1 sont actuellement entendues par les enquêteurs.

La jeune fille a disparu depuis sa sortie du restaurant où elle travaille à La Bernerie-en-Retz. Son scooter a été retrouvé à terre par sa soeur jumelle, percuté sur le bord d'une route, à quelques centaines de mètres de la maison où elles habitent.

Le suspect, dénommé «Tony» et âgé de 33 ans, présente un profil plutôt inquiétant. Interpellé en possession d'une carabine 22 long rifle, l'homme, sans emploi, a aussi été condamné à une quinzaine de reprises, notamment pour «viols» et «violences». Originaire de la région nantaise, il était sorti de détention en février dernier. Des prélèvements ont été opérés dans sa Peugeot 106 et sur son lieu d'interpellation, mais la procureure n'a pas voulu confirmer qu'il s'agissait de traces de sang.
SMS où il est allusion «à un viol»

Le soir de sa disparition, l'adolescente aurait ainsi été vue à plusieurs reprises en sa compagnie, et aurait repoussé ses avances. Elle a envoyé peu après des SMS à un ami, «où il est fait allusion à un moment donné à un viol», précise Florence Lecoq. «Mais il n'est pas fait mention de séquestration.»
Depuis, les recherches continuent pour retrouver la jeune fille. Quarante militaires quadrillaient hier encore les environs, aidés d'un hélicoptère et de plongeurs pour sonder les plans d'eau du secteur.

«Nous n'avons aucune indication sur le fait qu'elle soit en vie ou l'inverse», confie la procureure de la République de Saint-Nazaire. «On n'écarte aucun scénario. Nous avons simplement des éléments qui nous laissent à penser que cette jeune femme a fait l'objet d'un enlèvement.»