Raiponce, le nouveau film Disney qui fait fureur aux Etats Unis derrière Harry Potter
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Sujet: Raiponce, le nouveau film Disney qui fait fureur aux Etats Unis derrière Harry Potter Mar 30 Nov 2010 - 17:15
Une mère cruelle, une princesse rebelle, un cheval justicier et un héros voleur… Voilà les personnages de « Raiponce », le 49e dessin animé des studios Disney. « Nous ne pouvons pas reproduire ce que nous avons déjà fait », explique Byron Howard, l’un des deux réalisateurs du film. « Les images de la gentille petite princesse polie et bien élevée ne collent plus à notre époque. Il nous fallait des caractères bien trempés. » Exit le conte de fées, donc. Raiponce a été enlevée peu de temps après sa naissance par Gothel, une femme méchante qui connaissait son pouvoir secret : une chevelure qui apporte la jeunesse éternelle. Il suffit pour cela que Raiponce chante…
Gothel a donc séquestré l’enfant en l’élevant en haut d’une tour et en lui interdisant de sortir. Mais un voleur chassé par la garde royale découvre, malgré lui, l’endroit où Raiponce vit cachée depuis dix-huit ans. Et l’arrivée de ce héros pas comme les autres va changer l’existence de la jeune fille. « Nous avons commencé à travailler en 1996 sur le projet, rappelle Glen Keane, le producteur exécutif. Mais, à l’époque, Michael Eisner, qui dirigeait les studios, avait vu venir la révolution numérique. Il ne croyait plus aux films d’animation classiques, en deux dimensions. Le projet a pris du retard. »
Glen Keane est l’une des âmes de Disney et le gardien du temple : « La petite sirène », c’est lui. Mais comme tous les animateurs des studios, il a senti sa dernière heure arriver. « Les dessinateurs se sont demandés s’ils n’allaient pas se retrouver à la porte. Quand John Lasseter a repris Disney, il est tout de suite venu dans mon bureau et m’a encouragé à continuer. J’ai organisé un séminaire entre les animateurs et la nouvelle génération, tous ces gens qui créaient par ordinateur. Nous nous sommes d’abord toisés, puis nous avons compris qu’il fallait avancer ensemble. »
«Raiponce » allie le meilleur des studios à la technologie moderne
Les premiers Disney réalisés grâce à l’informatique ont aujourd’hui mal vieilli. « Rien ne remplacera jamais le crayon », admet Glen Keane. Pour Nathan Greno, l’autre réalisateur, « l’ordinateur est une chance, mais jamais il n’arrivera à la qualité du dessin à la main. Les visages des personnages doivent exprimer ce qu’ils pensent. Pour cela, nous avons travaillé à l’ancienne et fait jouer les scènes aux animateurs pour qu’ils capturent les meilleures expressions des visages. Nous voulions que nos personnages aient l’air le plus réels possible, au milieu d’un monde que nous avons inventé de toutes pièces. » Le résultat dépasse toutes nos espérances. «Raiponce » allie le meilleur des studios à la technologie moderne.
Mais le secret de la réussite, reprend Byron Howard, « c’est l’histoire. Nous voulions que nos héros soient crédibles, que les spectateurs puissent se dire : “J’aurais réagi comme Raiponce” ou “j’aurais agi comme Flynn.” Sans des personnages forts et sympathiques, le film ne fonctionnait pas. » Les dirigeants de Disney ont eux-mêmes été surpris par la qualité de « Raiponce ». « Nous tenons une image forte, conclut Glen Keane. Raiponce et Flynn renouent avec la tradition des grands duos de Disney. C’est un film qui fera date. »
Un bonus surréaliste
Il se trouve que la sortie de Raiponce coïncide avec celle du DVD anniversaire de Fantasia, chef-d'oeuvre de l'oncle Walt qui date de 1940. En bonus, on découvrira l'extraordinaire Destino, un court-métrage fruit de la collaboration entre Disney et Salvador Dali. Le premier ayant eu un coup de foudre pour les tableaux surréalistes du second, la rencontre a lieu en 1946. Disney est un homme du Midwest, franc du collier, pragmatique. Dali, le suave Espagnol, est tout le contraire, un dandy excentrique et délirant.
C'est le choc des contraires, et la passion est réciproque, aussitôt source de l'immense espoir qu'"un nouveau monde naisse de notre collaboration", écrit Dali. Disney est émerveillé par l'imagination de l'artiste, cette profusion d'images qui "partent dans toutes les directions" : le dieu Jupiter se transforme en cadran solaire, puis le cadran solaire en main couverte de fourmis (un écho du Chien andalou, que Dali avait signé avec Buñuel dix-sept ans auparavant) et enfin les fourmis en cyclistes déchaînés... Jusqu'à une conclusion en feu d'artifice où un match de base-ball se mue en ballet harmonieux.
Destino, obéissant à la logique du rêve, semble parler directement à notre inconscient. Ce que ne fait pas Raiponce mais que réussissaient ces grands Disney d'autrefois - Blanche-Neige, Cendrillon ou La Belle au bois dormant - qui osaient restituer la force symbolique des contes de fées.
Signe non négligeable : « Raiponce » est déjà présente dans les parcs d’attractions Disney. La jeune fille aux longs cheveux devrait bientôt faire tourner les têtes… Et on ne peut pas dire que ce n'est pas un succès, ce week-end, c'était cinéma en famille pour nos amis américains ! La preuve avec cet excellent démarrage réalisé par le dernier dessin animé des studios Disney, Raiponce. Pour son premier week-end d'exploitation, le film a réalisé 49,1 M$ de recettes et se place juste derrière la machine Harry Potter, qui pour sa deuxième semaine, a enregistré 50,34M$ et totalise un chiffre d'affaires de 220, 35M$.
Pour en savoir plus : http://www.disney.fr/raiponce/
Raiponce, le nouveau film Disney qui fait fureur aux Etats Unis derrière Harry Potter