Quelles démarches pour une IVG (interruption volontaire de grossesse)

Commence par pratiquer un test de grossesse : cela paraît évident, mais la simple peur d'être enceinte peut parfois faire croire qu'une grossesse est en route ! Ce test doit être effectué dès les premiers jours de retard de règles, mais pas avant. Tu peux également demander à ton médecin de te faire faire une prise de sang, qui sera alors prise en charge par la Sécurité sociale.

Ensuite, en cas de test de grossesse positif, tu dois aller consulter un médecin généraliste, un gynéco ou un médecin du Planning familial, le plus rapidement possible. Il faut savoir que le consentement écrit des parents est demandé, mais que si cela semble impossible (si tu ne veux pas leur en parler), une personne majeure choisie par toi pourra t'accompagner.

Un rendez-vous avec un conseiller conjugal est ensuite obligatoire pour les mineures. Il est seulement recommandé pour les personnes majeures. Ce rendez-vous a lieu dans la semaine qui suit la consultation médicale.

Un second rendez-vous médical est ensuite nécessaire, une semaine au moins après le premier. Ce délai obligatoire peut être raccourci s'il y a un risque de dépasser les 12 semaines de grossesse, limite légale pour pratiquer une IVG. Tu devras confirmer par écrit que tu demandes bien une IVG, et présenter une attestation qui prouve que tu as bien passé un entretien. Si tu es mineure, tu devras aussi présenter un consentement écrit de tes parents ou l'attestation que tu as bien choisi un adulte accompagnant. La date de l'IVG est fixée.

Un entretien post-IVG est prévu. Il te permettra de rencontrer une personne qualifiée pour parler de ta situation personnelle.

Combien ça coûte ?
La gratuité (ou plutôt la prise en charge totale) est donc assurée par la loi... Pour les mineures, c'est le régime d'assurance maladie des parents qui fonctionne. Si une fille veut garder le secret vis-à-vis de ses parents, aucune facture ne pourra lui être adressée.