Pour le prud'hommes, un smiley ne justifie en rien le caractère humorisitique d'un message

Dans la série « le diable est dans les détails », celui-ci fera date. On en parlait il y a quelques jours, les 3 salariés qui s’étaient moqués de leur hiérarchie sur Facebook ont été licenciés. La décision du Conseil des Prud'hommes a décidé qu'une page du réseau social n'est pas de nature privée, du moins si l'on utilise les réglages par défaut qu'offre le site.






Mais au-delà du débat vie privée-liberté d’expression, un détail qui a toute son importance a été abordé : le caractère humoristique (ou non) des smileys. C'était en effet le deuxième argument utilisé par les salariés et leurs avocats. Selon ces derniers, les propos échangés sur Facebook « n'avaient qu'un but humoristique, démontré par l'usage du smiley ».





Mais le Conseil des Prud’hommes ne l’entendait pas de cette oreille. Selon lui, tout écrit doit s'analyser dans un contexte et « dans ce contexte, l'usage des smileys et d'onomatopées dans les propos échangés ne peut en rien permettre de les qualifier d'humoristiques ».






Amis smileyphiles, passez votre chemin ! Vous êtes maintenant pris très au sérieux :-).