Jonathan (Cine Revue) "A la love room, Morgane et moi étions très tactiles aux câlins interminables..."

L'homme "zen" de la Maison des Secrets de TF 1 a été éliminé vendredi. Son franc- parler n'a récolté que 28 % des votes, contre 31 pour Morgane et 41 pour Ayem. Celui qui prétendait mieux cerner les gens et avoir évolué spirituellement grâce à son secret (" Je suis franc-maçon ") raconte à Ciné-Télé-Revue son aventure et son attirance pour Morgane...

Jonathan (Cine Revue) "A la love room, Morgane et moi étions très tactiles aux câlins interminables..." YvIIY

Maxime Quentin (Ciné Revue) : Première nomination, et élimination directe : c'est rude ! Le retour du fameux révélateur de vérité d'émotions ne vous a pas porté chance... 
Jonathan : Je ne suis ni déçu, ni dégoûté, ni chagriné, puisque je m'y attendais. Et c'est sans aucun regret que je suis sorti. J'assume complètement. Si c'était à refaire... je resignerais pour l'aventure. Là, après une semaine, je retiens avant tout une belle expérience de vie avec des personnes qui ont des qualités et des défauts. C'est incroyable de se retrouver enfermé avec des gens vingt-quatre heures sur vingt-quatre sans les connaître. Et, en fin de compte, de voir les liens qui se créent.

Maxime Quentin (Ciné Revue) : Que pensez-vous de nos compatriotes Aurélie et Geoffrey ?
Jonathan : Aurélie, c'est un sacré tempérament. Quant à Geoffrey, c'est vraiment un beau gars.

Maxime Quentin (Ciné Revue) : Vous avez dit : " Je n'ai pas été assez sadique dans le jeu, comme certains ! " Vous pensiez à qui ?
Jonathan : Aux jumeaux. Ils sont prêts à tout pour gagner le jeu. Ils sont sans scrupules. De plus, être à deux est un argument de taille. Ils se tiennent à fond !

Maxime Quentin (Ciné Revue) : Vous avez été la cible de nombreuses critiques de la part des loges de francs-maçons, qui disaient que vous êtes la honte pour eux ! La discrétion étant l'une de leurs premières recommandations, votre place n'était pas dans une émission de télé-réalité, selon leur point de vue...
Jonathan : Ça m'a touché. Je ne pensais pas qu'ils réagiraient de la sorte. Mais chacun a sa propre conception de la vie privée. Je n'ai pas l'impression de leur avoir fait un affront. J'ai aussi gardé une certaine éthique. Bon, la vieille école ne sera jamais d'accord. Mes arrière-grands-pères et mes grands-pères paternels et maternels étaient déjà francs-maçons. Du coup, mon papa m'a demandé si j'avais envie de le devenir, à condition que je sois assez mature. J'ai accepté et suis entré dans la confrérie il y a deux ans. Aujourd'hui, je n'ai pas envie d'être mal perçu à cause de " Secret Story ". Ce serait dommage.

Maxime Quentin (Ciné Revue) : Vous étiez l'un des éléments solides et indispensables à l'équilibre de la Maison des Secrets. Qu'est-ce qui vous a perdu réellement aux yeux des gens, à votre avis ?
Jonathan : D'avoir quitté Morgane. Elle a dû être blessée. Avec le recul, la voir ainsi pleurer à la télévision m'a ému. Donc, j'imagine le public... Voilà, ce n'était pas une bonne stratégie, mais j'ai préféré agir de la sorte. On ne sait jamais que je rencontre une personne au dehors... Et si notre idylle doit reprendre, ce sera sur des bases saines, sans stratégie.

Maxime Quentin (Ciné Revue) : Votre romance ne vous a-t-elle pas mis en danger ?
Jonathan : Si, complètement, mais je ne regrette rien. J'ai donné une opinion sur mon secret. J'ai offert la moitié de ma cagnotte pour que Morgane protège son secret. Ensuite, j'ai été surpris par sa nomination. Je pensais rester avec Morgane...

Maxime Quentin (Ciné Revue) : Aujourd'hui, votre histoire est-elle possible loin des caméras ?
Jonathan : Oui, absolument.

Maxime Quentin (Ciné Revue) : Qu'est-ce qui vous a attiré chez Morgane ?
Jonathan : Son côté émouvant et son intelligence. Sa discrétion, son allure mystérieuse. Quelques points communs avec moi, finalement. C'est le genre de femme qui me correspond parfaitement. Elle est féminine et classe.

Maxime Quentin (Ciné Revue) : Au départ, elle en pinçait sérieusement pour Daniel ! Comment avez-vous réussi à ce qu'elle tombe amoureuse de vous ?
Jonathan : Justement, je n'ai rien fait ! Elle est venue vers moi. Elle m'a tendu la perche, et je l'ai prise, tout simplement. Je comptais sincèrement rester seul dans la Maison des Secrets. Je ne voulais pas trouver l'amour avec personne. Morgane m'a charmé et je me suis laissé aller. C'est tout.

Maxime Quentin (Ciné Revue) : Il paraît que vous étiez des adeptes de la " love room " sous la couette... Morgane n'a pas hésité à parler de vos folles étreintes...
Jonathan : (Rires.) Disons que nous étions de grands tactiles, aux câlins interminables !

Maxime Quentin (Ciné Revue) : Pas évident de gérer l'abstinence, non ?
Jonathan : Effectivement. Dans la Maison, certains, comme Marie, n'hésitaient pas de temps en temps à s'habiller un peu sexy. Zelko aime être dévêtu. J'ai entendu dire que j'étais un peu exhibitionniste. C'est faux. Je suis pudique. Bon, je n'ai pas trop de soucis avec mon corps, mais jamais je n'aurais pu me promener à poil dans la Maison des Secrets. J'ai pris une fois ma douche tout nu, sans plus.

Maxime Quentin (Ciné Revue) : Vous avez eu un geste chevaleresque en vous nominant à la place de Morgane ! Pourtant, vous n'avez pas hésité à déclarer que vous aviez besoin d'argent et pas d'amour...
Jonathan : J'étais en pleine stratégie, mais je ne regrette pas mes paroles pour autant. J'ai laissé la place à Morgane car elle en avait plus envie que moi. C'est une personne de confiance et elle connaissait mon secret.

Maxime Quentin (Ciné Revue) : Avant d'entamer cette aventure, vous galériez ?
Jonathan : Non, j'ai toujours gagné ma vie en travaillant. Juste avant " Secret Story ", je bossais pour un magazine de luxe, sans gagner des sommes folles. Paris est une ville qui coûte cher. J'habite dans un petit studio. Je ne me plains pas, mais ce n'est pas toujours facile. Les loyers sont élevés. Et acheter est quasiment impossible.

Maxime Quentin (Ciné Revue) : Vous étiez discret, les premiers jours, dans la Maison des Secrets. Au point qu'on ne vous voyait pas beaucoup. Ensuite, vous avez pris pas mal d'assurance. Quel a été le déclic ?
Jonathan : Je fonctionne comme un diesel. Je démarre lentement, mais sûrement. Au début, je souhaitais un peu connaître les gens. Je ne pouvais pas leur sauter au cou au bout de quinze jours ! Je ne suis pas comme Rudi. Par la suite, je me suis ouvert et j'ai laissé ma vraie personnalité se découvrir. Et les candidats étant très jeunes, il m'a fallu aussi du temps pour m'adapter à leurs différents tempéraments.

Maxime Quentin (Ciné Revue) : Vous étiez un concurrent stable et solide. Bref, un homme réconfortant qui sait aussi éveiller la confiance des femmes. Avouez, vous en avez joué, non ?
Jonathan : Oui, mais bien avant que je rentre chez les francs-maçons. Après, je n'ai plus jamais menti. Surtout pour conquérir un cœur. A quoi cela servirait ?

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