Si nous avons croisé des innovations fort utiles lors de la dernière édition du Laval Virtual, nous avons également assisté à des démonstrations étonnantes. Parfois futiles et parfois pétries d’innovation pure sous une forme si folle qu’elle cache presque l’intérêt futur de la chose.
La banane téléphone
La disparition des objets technologiques, des milliers d’ingénieurs planchent dessus depuis plusieurs années sur des domaines comme les consoles de jeu de salon, les manettes, les téléphones… D’autres, réfléchissent déjà à ce que pourraient devenir ces mêmes objets hi-tech. Des étudiants japonais de l’université Tokyo (laboratoire Ishikawa-Komuro), imaginent ainsi les futures formes de l’ordinateur, du téléphone ou du téléviseur.
Les chercheurs parlent « d’informatique invoquée ». Dématérialisés, débarrassés de leurs physiques premiers pour ne garder que le medium, ils n’ont plus besoin que d’un support : ici… une banane et une boite à pizza !
En mettant au point avec les (gros) moyens du bord des projecteurs sonores et visuels omnidirectionnels à haute précision, ces étudiants atteignent leur but. Attention au ridicule. Dans un salon traditionnel recréé pour l’occasion, une panière de fruits trône sur une table basse et une boite à pizza, vide, patiente sur la table de la cuisine. Soudain, la banane… sonne !
Quand un journaliste québécois décide d’interroger des…
Si nous avons croisé des innovations fort utiles lors de la dernière édition du Laval Virtual, nous avons également assisté à des démonstrations étonnantes. Parfois futiles et parfois pétries d’innovation pure sous une forme si folle qu’elle cache presque l’intérêt futur de la chose.
La banane téléphone
La disparition des objets technologiques, des milliers d’ingénieurs planchent dessus depuis plusieurs années sur des domaines comme les consoles de jeu de salon, les manettes, les téléphones… D’autres, réfléchissent déjà à ce que pourraient devenir ces mêmes objets hi-tech. Des étudiants japonais de l’université Tokyo (laboratoire Ishikawa-Komuro), imaginent ainsi les futures formes de l’ordinateur, du téléphone ou du téléviseur.
Les chercheurs parlent « d’informatique invoquée ». Dématérialisés, débarrassés de leurs physiques premiers pour ne garder que le medium, ils n’ont plus besoin que d’un support : ici… une banane et une boite à pizza !
En mettant au point avec les (gros) moyens du bord des projecteurs sonores et visuels omnidirectionnels à haute précision, ces étudiants atteignent leur but. Attention au ridicule. Dans un salon traditionnel recréé pour l’occasion, une panière de fruits trône sur une table basse et une boite à pizza, vide, patiente sur la table de la cuisine. Soudain, la banane… sonne !
On se saisit du fruit, « Moshi moshi ? (Allo, en japonais) » nous souffle l’extrémité de la banane. Un étudiant, plus loin, joue le jeu et converse avec nous. On se déplace dans la pièce tout en poursuivant l’appel. Le son nous suit partout et seul l’utilisateur de la BananaPhone entend et peut interagir. Le projecteur sonore est muni de capteurs biométriques qui analyse la pièce, les objets et les personnes.
Il envoie alors l’appel téléphonique vers l’objet désigné au préalable et que l’on prenne la banane dans un sens ou l’autre, le projecteur reconnait nos bouche et oreilles et adapte l’écouteur et le micro virtuels en conséquence.
Même chose côté vidéo, avec un projecteur traditionnel modifié pour afficher une image sur un support pouvant changer de place. Que ce soit un mur, un morceau de store ou ici une boite de pizza, l’image s’adapte automatiquement aux limites du support. Lorsque l’on déplace la boite, l’image suit.
Tout n’est pas encore très fluide et l’idée d’afficher une vidéo sur un support où traine ou a trainé une pizza graisseuse n’est pas forcément sexy, mais on se rapproche dans l’idée de plusieurs images de films de science-fiction.
Le gilet à auto-calin
Encore une idée venue du pays du Soleil Levant, le gilet à faire des câlins. Que les handicapés du sentiment et des rapprochements affectifs se rassurent, ils pourront bientôt trouver eux-mêmes une consolation. Des chercheurs en culottes mi-longues de l’université d’électro-communication de Tokyo ont mis au point un curieux dispositif de dizaines de boudins mécaniques, fixés à des endroits stratégiques du tronc (épaules, dos, flanc, ventre…) sur un gilet.
Face au gilet et son porteur, un mannequin bardé de capteurs. Chaque mouvement affectif amorcé sur le mannequin est retranscris à l’identique sur le gilet. On enlasse ce faux humain et voilà que le gilet nous sert fort avec une sensation identique à un bon câlin humain.
Une petite pression sur l’épaule et un effet équivalent est appliqué sur notre épaule. Tout un tas de spaghetti de fils dépasse du gilet, ce qui marque encore bien le côté « prototype de fin d’étude » de la chose. Pour le moment, l’intérêt est quasi nul en dehors de la démonstration de la précision de la retranscription des sensations.
En revanche, dans un futur proche, cette technologie pourrait intégrer des robots humanoïdes ou encore des gilets sans fils perfectionnés pour les ermites du XXIe siècles en mal de câlins.